Dans ce module, nous élargissons notre palette harmonique en introduisant les renversements les plus courants des accords utilisés dans nos progressions de base. Nous nous penchons également sur l'harmonisation au clavier. Les règles d'harmonisation utilisées pour le SATB sont généralement suivies dans la musique instrumentale, mais elles ne conviennent pas à toutes les textures et à toutes les instrumentations. L'harmonisation au clavier est une approche de l'harmonisation homorythmique et homophonique au clavier. Mais une fois que l'on sait comment faire de l'harmonisation au clavier, on peut appliquer les motifs aux deux mains et créer des parties d'accompagnement relativement facilement. Nous verrons même comment créer un passage arpégé quelque peu complexe, semblable à une texture utilisée dans l'un des Impromptus de Schubert. Vous verrez comment la texture homorythmique peut servir de squelette pour créer d'autres types de texture. Une remarque à propos des devoirs : nous avons deux devoirs d'écriture. Veuillez les faire dans l'ordre. Le devoir 2 utilise la solution du devoir 1. Essayez donc de ne pas regarder le devoir 2 avant d'avoir terminé le devoir 1. Il y a également un quiz.

Dans ce module, nous examinerons quelques progressions séquentielles courantes. Nous analyserons des extraits de Mozart et de Beethoven qui démontrent l'utilisation de ces types de progressions. Je vous montrerai également comment appliquer des motifs à ces progressions pour créer des passages polyphoniques à trois voix. Nous examinerons également ce que j'appelle la progression en cercle de quintes. Ce terme peut prêter à confusion, c'est pourquoi je souhaite l'aborder rapidement. Nous sommes probablement tous familiers avec le cercle de quintes puisqu'il est couramment utilisé pour enseigner les clés et les signatures de clés. Si nous descendons ou montons dans une série de quintes parfaites, nous parcourons les 12 tonalités. En commençant par le do, la montée nous donne des clés avec des dièses, la descente nous donne des clés avec des bémols. Lorsque nous montons/descendons par une quinte parfaite pour la treizième fois, nous revenons au point de départ. La progression en cercle de quintes n'utilise cependant pas exclusivement des quintes parfaites. Dans de nombreux cas, elle ne peut tout simplement pas le faire, car cela oblige à changer de tonalité, ce qui n'est souvent pas souhaité par le compositeur. Il arrive donc que la quinte parfaite soit remplacée par une quinte diminuée pour que la progression reste dans la même tonalité. Vous pouvez considérer la progression du cercle de quintes que nous examinons cette semaine comme une version diatonique du concept original du cercle de quintes. Avec cette progression, nous parcourons non pas les 12 tonalités, mais les 7 accords de la tonalité. Certains d'entre vous connaissent peut-être cette progression simplement comme la progression en cercle. Il n'y a qu'un seul exercice d'auto-évaluation.

Dans ce module, nous examinons l'idée de la substitution d'accords. Toutes les substitutions que nous allons apprendre cette semaine sont diatoniques, c'est-à-dire que l'accord de substitution est dans la tonalité du passage. L'écriture mélodique est également introduite, et dans les trois parties de la leçon 7, j'explique comment créer un passage musical entier à partir d'un schéma très simple à deux voix. En cours de route, j'essaie d'articuler les choses auxquelles on pense lorsqu'on crée et travaille avec une mélodie à l'intérieur d'une phrase. Nous examinerons également les types de progressions harmoniques qui ont lieu à la fin d'une phrase. C'est ce qu'on appelle les cadences, et elles sont cruciales pour l'expérience de la forme dans la musique de pratique courante. Une fois les cadences introduites, nous pourrons nous pencher sur l'une des formes les plus simples que l'on puisse trouver - la forme périodique. Avec les concepts et les techniques appris dans ce module, vous serez en mesure de prendre un court passage de 4 à 8 mesures et d'en tirer une petite composition. En fait, l'exercice de la semaine consiste à prendre une esquisse de phrase de 5 mesures et à la transformer en une composition simple de 10 à 15 mesures qui utilise une forme périodique parallèle. La description de l'exercice devrait vous faire comprendre que la "solution" n'est qu'une possibilité parmi d'autres. Auparavant, il y avait toujours plus de solutions que celle donnée, mais pas beaucoup plus. Cette semaine, c'est différent. Il y aura un grand nombre de solutions, mais j'ai le sentiment que la solution donnée est une bonne mise en œuvre des choses apprises dans les cours de la semaine. Je vous suggère donc d'utiliser vos groupes d'étude (ou de former des groupes d'étude) pour partager certaines de vos solutions, étant donné qu'elles différeront en partie de la solution donnée. Ce serait également une bonne préparation pour le projet final, où vous donnerez ce type de feedback lors de l'évaluation de vos pairs. Je tiens également à souligner que si votre solution peut différer de la mienne dans les détails, les aspects plus généraux - structure, types de cadence et emplacements, par exemple - ne devraient pas l'être. Je tiens à rappeler à tout le monde que toutes ces différentes façons de s'engager dans le travail - en le réalisant, en le comparant à la solution, en recevant des commentaires des autres et en donnant des commentaires - font partie du processus d'apprentissage.

Ce module s'appuie sur le concept de substitution d'accords présenté précédemment. Cependant, cette semaine, nous examinons les accords chromatiques plutôt que diatoniques. Certains d'entre vous connaissent peut-être le concept de chromatisme. Sa définition la plus simple est l'utilisation d'accords qui ne font pas partie de la tonalité du passage dans lequel ils sont utilisés. L'une des choses que le chromatisme rend possible est la modulation vers de nouvelles tonalités, de sorte que l'on pense parfois que le chromatisme est une musique qui change de tonalité. Ce n'est pas tout à fait vrai, même si c'est souvent le cas. Dans Écrire comme Mozart, nous n'examinerons que les utilisations de l'harmonie chromatique qui n'entraînent pas de modulation. (La modulation est un vaste sujet qu'il faudrait peut-être 2 à 3 semaines pour couvrir correctement, et nous n'avons tout simplement pas l'espace nécessaire ici) Nous nous familiariserons également avec le contrepoint à deux voix. Nous nous pencherons sur l'écriture du contrepoint 2:1, c'est-à-dire 2 notes dans la voix supérieure contre 1 note dans la voix inférieure. Le contrepoint peut aller beaucoup plus loin que cela, mais c'est un sujet à part entière qui dépasse largement l'espace dont nous disposons dans ce cours. Cependant, j'ai voulu vous donner quelques indications à ce sujet car nous allons étudier cette semaine une Bagatelle de Beethoven dans laquelle il utilise le contrepoint à deux voix. Comme cette œuvre pourrait servir en partie de modèle pour la composition de votre propre projet final, j'ai pensé qu'il serait bon de prendre un peu de temps pour vous donner quelques indications sur la manière d'écrire un contrepoint simple à 2 voix.

Ce dernier module commence par une introduction à ce que j'appelle les "progressions dans les progressions". Souvent, un compositeur utilise des progressions V-I qui se situent dans des tonalités apparentées à la tonalité d'origine, mais qui n'en font pas partie. Ainsi, dans la tonalité de do majeur, par exemple, il est assez courant de voir une progression qui fait passer un accord de ré majeur à un accord de sol majeur. Jusqu'à présent, nous n'avons pas vu cela et nous n'avons pas de moyen de le décrire. Cet accord de ré majeur n'est pas dans la tonalité de do, ce n'est pas un napolitain ou un 6 augmenté. Ce n'est pas un accord emprunté parce que ni do majeur ni do mineur n'a de ré majeur comme accord sur le deuxième degré de la gamme. Cependant, ce ré majeur est une quinte au-dessus de l'accord de sol majeur, ce qui signifie qu'il existe une relation de dominante-tonique entre l'accord de ré majeur qui n'est pas dans la tonalité et l'accord de sol majeur qui l'est. Cela semble plus compliqué que cela ne l'est, et je ne vais donc pas continuer à le décrire ici. Je vous encourage plutôt à consulter les vidéos sur ce concept, qui, je pense, expliquent clairement ce que sont ces accords et comment les utiliser. Pour ceux qui ont déjà étudié l'harmonie, vous connaissez peut-être le terme beaucoup plus courant de "dominante secondaire". C'est ce que sont ces progressions dans les progressions. Nous examinerons également une technique cruciale pour le style musical étudié dans ce cours : la basse d'Alberti. Il s'agit du motif d'accord arpégé familier que vous rencontrez fréquemment dans la musique de cette époque. Elles sont faciles à écrire, mais il y a quelques éléments à prendre en compte lors de leur composition. Vous trouverez également des vidéos qui vous aideront à assimiler les concepts du cours. La première est une vidéo sur l'élaboration de progressions. Bien que les progressions de base présentées dans la première semaine ne soient pas très étendues, nous avons appris à les modifier de manière significative via l'inversion d'accords et la substitution diatonique et/ou chromatique. Mais nous n'avons pas trop regardé comment prendre toutes ces stratégies et les mettre ensemble pour créer une progression unique. C'est ce que cette vidéo se propose de faire. Enfin, nous examinons de près un thème de l'un des très célèbres thèmes et variations de Mozart, qui fait partie de la sonate pour piano K. 331. Ce thème est important, non seulement parce qu'il rassemble les concepts présentés dans ce cours, mais aussi parce qu'il peut servir de référence à d'autres œuvres de Mozart. Plus important encore, cette œuvre peut vous servir de modèle pour la composition de votre projet final. C'est un excellent exemple de forme binaire arrondie - la forme que vous devez utiliser pour la composition de votre projet final.